Peu après la seconde guerre
mondiale, la petite section
"garçons" d'une école communale
française a envoyé une lettre au
Général de Gaulle. Voici ce
qu'il a répondu aux enfants et à
leur multitude de questions...
« En réponse à la plupart de
vos questions :
- oui, je peux conduire un tank
- oui, il m'arrive d'avoir peur
- oui, j'aime lire et écrire
- oui, je voyage fréquemment
- non, je n'aime pas les oeufs
pochés
- oui, j'ai une famille
- non, je ne souris pas
beaucoup
- oui, il m'arrive de me mettre
en colère
- oui, j'aimais l'école et
appréciais mes instituteurs...
- oui, j'ai déjà mangé en
présence de Churchill
- oui, je connais le Président
Roosevelt.
... Mais au bout du compte, tout
cela est-il bien important ? Je
ne prétends pas intéresser les
Français à mes petites habitudes.
Voyez-vous, les enfants, mon
souhait le plus profond, c'est
une terre de paix, où tout
individu est libre. »
La réponse de l'homme d'Etat
est à la fois touchante et juste.
Finalement, ce qui nous
constitue, ce ne sont pas nos
habitudes, nos tics, nos manies.
Ce sont aussi des objectifs
plus élevés.
Un rêve que nous voulons
atteindre, un but que nous nous
sommes donnés sont aussi
constitutifs de notre
personnalité qu'un goût prononcé
pour le vélo ou un dégout pour
les oeufs pochés.
La vie a plus de sens quand on
cherche toujours à grandir et à
tendre vers un objectif.
« Un idéaliste est une personne
qui aide les autres à prospérer »
Henry Ford